Avocat, psychothérapeute, professeur, homme d’affaires, entrepreneur en série, philanthrope… François Marland est un acharné de travail capable de porter plusieurs casquettes simultanément. En plus de ses nombreuses occupations, il trouve le temps d’écrire un livre avec son père, Serge Marland, « Guérir des pièges de notre enfance ».

Enfance et études

Né le 17 janvier 1954 à Paris, François Marland est le fils de Serge Marland, célèbre pédiatre et psychothérapeute spécialisé dans les psychothérapies émotionnelles. C’est dans la Ville Lumière que François effectue ses études primaires et secondaires à l’école Rue de Florence, de 1966 à 1971, puis au collège Sainte-Barbe de 1972 à 1973, et enfin au Cours Polles Rocher de 1973 à 1974.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1974, il s’inscrit à la faculté de droit à l’université de Nanterre, et y décroche un DEUG (Diplôme d’Etudes Universitaires Générales), une Licence et une Maîtrise en Droit. En 1979, il intègre le barreau de Paris suite à l’obtention de son Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). Parallèlement à sa l’exercice de sa profession, il travaille occasionnellement en tant que thérapeute avec son père (après avoir étudié la psychothérapie cognitive et émotionnelle en France et aux Etats-Unis), et donne des cours de droit et de management. En 1987, il abandonne l’enseignement et son activité d’avocat pour se consacrer à l’entrepreneuriat. L’aventure commence !

“Have fun, do good and make money” : l’aventure entrepreneuriale

S’il y a un slogan qui résume l’approche et la philosophie de François Marland, c’est bien celui-là. Dans les années 1990, François Marland fait une entrée fracassante dans le monde des affaires. Sa stratégie consistait à racheter des entreprises en difficultés, et de faire appel à son sens inné des affaires pour les redresser. En tout, il rachètera plus d’une centaine d’entreprises ! Il commence par acquérir Elmetherm, une société spécialisée dans la fabrication d’étuves et de fours industriels sur mesure. L’entreprise est alors très connue dans le domaine de l’industrie de pointe et compte de nombreux clients importants, dont PSA ou encore Danone.

Plus tard, il fondera le groupe Marland Distribution, après avoir repris plusieurs entreprises spécialisées dans la distribution de produits alimentaires, la communication, la réparation de matériels ferroviaires, l’immobilier, la vente d’équipements sportifs et de matériel d’hygiène. Son coup de maître, François Marland le réalisera en 1991 – 1992, en rachetant « Rallye », le groupe breton d’activité de gros et de supérettes. Cela lui permet de se recentrer sur son cœur de métier : l’hypermarché et la distribution. Après avoir racheté Disco et Escoulan, le groupe Marland Distribution devient une des plus grandes entreprises de distribution dans le sud de la France.

Le cœur sur la main

François Marland a à cœur de participer à plusieurs œuvres caritatives aux quatre coins du monde. Depuis maintenant 11 ans, il a par exemple commencé à organiser le financement d’un orphelinat à Saint Domingue. C’est d’ailleurs son frère qui gère l’orphelinat, avec passion et humanité. De plus, il participe, avec d’autres donateurs depuis une dizaine d’années, au financement de deux cliniques dans deux villages de Haïti. Cette opération a permis de vacciner des dizaines de milliers de personnes. A terme, François Marland espère lever les fonds nécessaires à la construction d’une route qui puisse résister aux moussons. Il mène aussi quelques actions dans des orphelinats au Cambodge, entre autres.